Florinda Fusco, née à Bari, spécialiste de la poésie d'Edoardo Cacciatore et d'Amelia Rosselli, publie en revue et dans différents sites web (cf. Cepollaro); elle a édité en recueil linee (Rapallo, Zona, 2001) et Il libro delle madonne scure (Mazzoli, prix A. Delfini 2004); des extraits figurent dans l'anthologie Parola plurale, Sossella 2005.
il risveglio…
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le réveil , , , , , , , , et puis réunir les pieds
(il ne faut jamais réunir les pieds, les pieds ne portent pas la croix)
se lever ou ne pas bouger tourner la tête attendre que la pointe de lumière
tombe sur le front attendre avec les mains attendre que le ciment
arrête le pied , , , , que l'eau immobilise l'eau
je vois le jour , , , , c'est le jour à marcher sans pauses
le réveil , , , , , la respiration pour combler le jour , , , , soulever la tête
difficile de se lever car difficile de se lever
, , , le jour s'est ouvert , , , , , , le sol s'est ouvert , , , , , la terre est légère
la poule qui court ne doit pas se cacher
pouvoir courir sans personne , , , , , , la poule qui court ne doit pas se cacher
pouvoir courir avec son propre corps
, , , , , , , , avoir un corps
***
je ne sais pas où se jettera ce fleuve énorme de goudron
avec des boîtes de pinces à linge des dentifrices si ma tête contre
la tienne deviendra une noire souris qui couine ou des sandales
en bois qu'on achète au marché et quand tu utilises les voyelles
comme voyelles et les neurones suivent tes coups quand tu te cognes contre
mon thorax qui se dresse doucement comme un fer et quand la
coque est infermable et tu promets qu'arriveront les dromadaires et
tu racontes que dans les escaliers je trouverai le roi avec mes vêtements d'hiver
sur les bras
je ne sais pas à présent quel est le terrain je ne sais si la coque
sera dure ou marchera doucement comme le pied
les enflures aux genoux
quel est le trône ? quel trône était-ce ? et le don se donne ? ou tout existe
dans la digue dans le filet et dans la laine , , , , dans le matelas de la décharge
, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , dans la couverture avec du terreau l'insecte
cogne encore contre le doigt la note est dans les trois clés le duvet a poussé le ,
,, , , , , , , , , , ,, ,, , , , ,,, ,, , ,, , ,, , , , , , , , , , , , , , , , , sang bat dans le pied
je ne vais pas
,,,,, ,, , ,, ,, ,, ,,,, ,,, ,, ,, , ,,,, ,, ,, ,, , , ,...,,,, , , ,, , , , , , , , , © les auteurs et CIRCE
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