Certains poètes présentés par CIRCE écrivent aussi dans leurs dialectes respectifs (langue ou dialecte, ici, ne fait aucune différence). Suivant quelques principes qui n'engagent – par contre – que moi, et dont on peut se faire une idée en allant dans notre site (page PUBLICATIONS, art. en ligne "Traduire, une pratique-théorie", avec un ex. d'application à E. De Signoribus), j'en propose ici des versions françaises. (J.c.V.)
'E pavaìne
Les canettes
Les canettes l'lancées
qui silencieuses glissent
sur le plan lisse de l'eau,
l'ombre dense qui vient
des arbres presqu'infinis dans l'vert :
draps pour nous recouvrir, nous qui sommes dessous...
Mais les canettes
et l'ombre
et l'eau tranquille
filent seulement à l'intérieur de moi
avec moi-même assis,
plus distant que la lune
de c'que j'ai dit - et de toi.
- Die, Diabasis 1998
(tr. du ligurien J.Ch. Vegliante)
© les auteurs et J.c.V.
3 commentaires:
bello! è stato pubblicato anche su "MicRomania" dell'estate 2008, bravi,
Giene
POUR L'ANNÉE DE DANTE :
En Lunigiana
Dante y a été,
l'écrivant,
- Mais le retrouver est dur,
l'imaginer dans ces endroits
en robe...
Ceccardo y a été,
l'écrivant.
- Le retrouver est moins dur,
l'imaginer sur un muret ou à l'auberge
assis avec les autres.
[ 'E góse, l'aia , 1988]
Loved reaading this thank you
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