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Arbre et oiseaux
Mihi sunt… / C’est à moi
Ces bras c’est à moi des yeux
je touche et vois de pâles
ailes dans les eaux, des queues
peu à peu dans mon sommeil
d’obscures fenêtres
je les sens miennes nuées
nouées, des branches c’est
à moi des vertèbres, et donc
m’émeuvent des fragments
de lumière engloutie, de suintantes
pustules m’effleurent
et des ongles me desquament,
mille fois en feu c’est
à moi ces feuilles frontalières.
Aves / Oiseaux
Entre eux les oiseaux
se partagent les airs, portant
lumières et désirs sur leurs ailes
de l’hiver à l’avril.
Leurs souffrances, leurs routes
par les vents mauvais,
en grincements plus longs
que de bourbeuses portes, aux oiseaux
des oiseaux vers la nuit doucement
par le menu racontent.
; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; .. de : Cumae, Venise, Marsilio, 1998
.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . .. trad. du latin : J.Ch. Vegliante
.. . . . . . . . . . . . . .. . . . .. ... . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .. . © les auteurs et CIRCE
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